• Contribution poétique

    On a reçu cet extrait de "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estes, qui résonne joliment avec notre festival :

    «  En un temps qui fut, qui est maintenant à jamais disparu et bientôt sera de retour, les jours de ciel blanc,  les jours de neige blanche se succèdent… et les petits points noirs qu’on aperçoit au loin sont des êtres humains, des ours ou des chiens… ici rien ne pousse pour rien...

    Ici, les paroles gèlent en l’air et l’on doit casser des phrases entières à la sortie des lèvres de celui qui parle et les faire fondre auprès du feu pour savoir ce qu’il a dit. Ici les gens vivent dans l’abondante chevelure de grand-mère Annuluk, la vieille sorcière qui est la terre en personne. »

    Merci à Lucie Catsu, de la Cie du Chat perplexe (http://www.lechatperplexe.com/)